San Francisco
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Quand je suis arrivé de la région parisienne, Antibes est le premier endroit où je me suis installé sur la Côte d’Azur. J’ai compris tout de suite que j’avais fait le bon choix en m’y installant, et tant qu’à faire dans la partie historique, le Viel Antibes. La richesse patrimoniale est telle qu’il faut bien arpenter toutes les rues de cette partie pour y découvrir tout ce que cette partie de la ville recèle comme découvertes et surprises. Si vous arrivez en voiture, aucune hésitation allez directement au parking public sous le parvis à l’entrée du vieil Antibes, il est très difficile de trouver une place. Si vous arrivez par le train, la gare est à 200 m, longez le port sur votre droite vous arriverez forcément dans le vieil Antibes Déjà, il faut savoir qu’Antibes accueille le plus grand port de plaisance de la Côte d’Azur, entre le fort Carré du 16e siècle de Renaud de Saint-Rémy protégeant « la cité d’en face » et les remparts du vieil Antibes construit par Vauban au début du 17e siècle. Avant même de rentrer, je vous conseille d’aller sur votre gauche en longeant les remparts. Il s’y cache une des premières plages de sable où les habitués affectionnent les séances de bronzage (car uniquement des plages de galets jusqu’à la frontière italienne). Un conseil, arrivez tôt pour y trouver de la place pour votre serviette ! A l’intérieur du Viel Antibes, une rue allant de la porte Est jusqu’à l’entrée de la cité est parée de fabricants de produits artisanaux et artistiques , mais également des bars anglophones où beaucoup de britanniques et de personnes issues de l’Europe du nord aiment à se retrouver, la plupart ayant leur bateau amarrés dans le port, juste en face. Le circuit ensuite est à votre choix, soit vous montez directement dans les petites ruelles pour les parcourir, soit vous faites le tour en profitant des remparts, je vous conseille plutôt cette solution. En montant, à gauche la rue longeant ces remparts. Vous y aurez une vue imprenable sur : le port, la côté jusqu’à Nice, la petite plage dont je vous parlais au début, le cap, que l’on verra par la suite et bien évidemment les appartements, le musée Picasso et ces bâtisses solides aux vieilles pierres, pour résister aux assauts du vent marin. Une fois arrivé au bout, retournez sur votre droite pour arpenter vers le bas, les ruelles du Safranier, ancien quartier autonome qui avait vu son apogée pendant le commerce florissant de l’épice, encore rare et chère de nos jours : le safran. En fait, les habitants avaient pour but avec cette commune libre d’organiser ses fêtes, de perpétuer les traditions et de resserrer les liens entre les habitants. Comme vous le verrez, ces ruelles sont loin de l’agitation azuréenne, avec de multiples plantes arborent les fenêtres et devantures de portes. Je vous conseille également de faire un tour ver le lavoir, autrefois utilisé par les lavandières antiboises. Scrutez bien les murs autour de cet endroit, de minuscules sculptures s’y glissent entre les pierres… Remontez ensuite vers l’ambiance du meilleur marché provençal de la ville, un des 10 meilleurs marchés de produits frais du monde selon les médias américains, qui l’après midi laisse leur place à des artisans, et artistes. Juste après le marché, en descendant à gauche, vous arriverez sur la place nationale, où se trouve un kiosque à musique, le musée Peynet (célèbre pour ses amoureux) et de nombreux bars et restaurants. En continuant au fond vous arriverez sur la rue de la république, vous avez la possibilité de faire un tour dans la rue James Close, véritable ruelle pleine de surprises et de bonnes affaires chez de nombreux petites boutiques et artisans, et ensuite continuer sur la rue de la république pour finir votre tour sur la place des martyrs de la résistance où se trouvent encore de belles boutiques, jardins d’enfant et carousel de temps en temps. allez sur autre place après avoir emprunté Et Antibes, ce n’est pas que le centre : c’est une ville très étalée, avec une partie de Sophia Antipolis, ce grand pôle technologique, et même un bout du parc de la Valmasque. Les quartiers périphériques continuent de se développer, attirant de nouveaux habitants chaque année, tout en offrant du calme loin de l’agitation estivale. Et puis il y a les plages, où les locaux reprennent possession des lieux après le départ des touristes. C’est là que l’on ressent le vrai rythme de vie antibois. Antibes, c’est un condensé de Côte d’Azur : vivant, culturel, historique et tourné vers l’avenir.
San Remo, c’est une ville que vous devez absolument découvrir si vous aimez la Riviera italienne. Elle a tout : un marché hyper coloré où tu trouves fruits, légumes, fleurs et spécialités locales, un port charmant où se mêlent bateaux de pêche et yachts, et une vieille ville pleine de charme, avec ses ruelles étroites qui grimpent et vous offrent de super points de vue. Les plages sont parfaites pour se détendre, et l’ambiance générale est à la fois élégante et décontractée. San Remo, c’est aussi célèbre pour son festival annuel de la chanson italienne, qui choisit le représentant du pays pour l’Eurovision. Les chansons élues depuis les années 50 parcourent le sol de la longue allée commerciale de la ville, cherchez celle de votre année de naissance ou celle que vous avez peut être entendue à la radio Et si vous aimez bouger, vous allez adorer la longue piste cyclable qui longe la côte , parfaite pour une balade à vélo avec la mer en toile de fond. La piste débute à l’ouest de San Remo au village d’Ospedaletti (à quelques encablures de la frontière française) pour se terminer 24 km plus à l’est à San Lorenzo Al Mare juste avant d’arriver à Imperia. Une bonne idée pour une balade à deux roues, entre amis et famille. Vous pouvez louer des 2 roues, tandems, ou rosalies au départ de l'ancienne gare de San Rmo, en face de l'Hôtel Royal. Le soir, profitez de réserver les tables se situant pas loin du port, elles sont souvent prises d'assaut, surtout pendant les doux mois. San Remo, c’est une combinaison parfaite de culture, de mer, de gastronomie et d’ambiance italienne.
Dolceacqua, c’est un petit bijou en Ligurie ! Si vous aimez les villages pittoresques, celui-là va vous plaire. C’est un village médiéval avec un charme fou : des ruelles en pierre, des passages voûtés, et surtout son pont à arche unique, tellement photogénique qu’il a inspiré Claude Monet. Il en a même fait plusieurs toiles, c’est dire si le lieu est inspirant. En se baladant, on tombe sur des galeries d’art, des ateliers, des petites boutiques qui vendent des produits locaux. L’histoire est très présente, avec les vestiges du château des Doria, qui surplombe le village et raconte les siècles passés. Et bien sûr, on ne peut pas repartir sans goûter le Rossese di Dolceacqua, le vin local, parfait avec les spécialités ligures comme la focaccia ou les raviolis. Ce que j’adore, c’est cette ambiance calme mais vivante, où chaque pierre semble raconter une histoire. C’est un endroit parfait pour une escapade romantique ou culturelle, à seulement quelques kilomètres de la Côte d’Azur. Dolceacqua, c’est un mélange d’art, d’histoire et de douceur de vivre.